Pharmacopées traditionnelles en Guyane A Acanthaceae à Astaraceae IRD Éditions
C’est en fait une protection suprême contre toutes les violations d’interdits de chasse par le père pendant les deux premières années de la vie d’un enfant. Les feuilles et les pétioles sont écrasés dans l’eau fraîche et cette macération courte est employée en lavage externe. Chez les Créoles, l’écorce du manguier, associée à celle du mombin, est employée comme antidiarrhéique et contre les maux de ventre. Les bains préparés avec les écorces sont aussi conseillés pendant les couches14.
- Plante arbustive cultivée et naturalisée, commune dans la région côtière ; il en existe plusieurs variétés.
- L’huile essentielle extraite des feuilles a une action dépressive sur le SNC (Garg et Kasera, 1984).
- Les travaux les plus récents mettent en cause les raphides d’oxalate de calcium particulièrement abondants dans la plante.
- Les feuilles de Cordyline fruticosa et les fleurs de Quassia amara ont la même couleur.
- Aiguilles ou feuilles jaune clair
(lorsque recristallisé dans l’eau ou l’éthanol dilué).
Les Wayãpi associent sa feuille à d’autres espèces en une préparation utilisée pour renvoyer les mauvais sorts (cf. Guadua latifolia, Poacées). Des cyclopeptides ont aussi été isolés des graines (Li et al, 1999). La composition chimique de cet arbre a été largement étudiée et le tableau vi page 116 donne la liste de la répartition des alcaloïdes qu’il renferme.
D’une façon générale, l’écorce est considérée comme la partie la plus active18. Même usage que pour Spondias mombin (cf. infra) pour les Palikur et les Créoles. Les Palikur associent parfois l’écorce à celle d’Anacardium occidentale pour préparer une tisane antidiarrhéique. Un bain préparé avec les écorces de tronc sert à purifier le corps des parturientes.
Pharmacopées traditionnelles en Guyane
Chez les Wayãpi, l’usage médicinal du latex est totalement identique à celui de Ambelania acida (cf. p. 134). L’espèce est par ailleurs surtout réputée pour ses excellents fruits. L’emploi comme hallucinogène par les chamanes palikur est à rapprocher de l’usage aux mêmes fins en Afrique équatoriale d’une autre espèce d’Apocynacée, Tabernanthe iboga Bail !
Le tubercule, frotté sur le front, était utilisé pour pacifier les visiteurs étrangers. • so’o polâ, « plante propitiatoire pour le daguet rouge » (Mazama americana). C’est un arum (Ouhoud-Renoux 2, variété de Caladium cf. picturatum K. Koch et Bouché) aux feuilles hastées tachées de rose et de blanc.
Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence
Les feuilles de Cordyline fruticosa et les fleurs de Quassia amara ont la même couleur. Plante arbustive cultivée et naturalisée, commune dans la région côtière ; il en existe plusieurs variétés. L’usage de l’une de ses variétés comme hallucinogène4 a suscité son étude chimique détaillée.
Annona haematantha Miq.
Ce comportement est normal dans un environnement naturalisé, mais cela ne veut pas dire que c’est un comportement positif pour un animal qui a grandi toute sa vie en captivité. Compte tenu de la toxicité de la feuille de cette plante, il convient de déconseiller son emploi par voie orale, ce qui n’empêche pas de reconnaître les possibles qualités thérapeutiques qui lui sont attribuées. L’extrait hydroalcoolique (95%) de feuille, modèle in vitro d’utérus isolé de lapin et de cobaye, a montré un effet stimulant utérin, mais pas sur l’utérus de rat12.
Cette plante
est un poison violent, agissant sur le cœur, un purgatif très énergique et
elle peut provoquer des avortements. C’est un hétéroside cardiotonique à
structure et propriétés voisines de l’ouabaïne. Cette molécule possède des propriétés
cardiotoniques par inhibition de la pompe à sodium Na+/K+-ATPase. Cristaux incolores, inodores, très amers, lorsque
recristallisés dans l’éthanol.
Pour les Wayãpi, le mot wasakusili parfois, associé à celui de meluka’awu uniquement pour cette Apocynacée, recouvre deux espèces (cf. Simaba guianensis, Simaroubacées). La fraction non alcaloïdique retirée de la plante renferme un triterpène, l’α-amyrine (Garnier et al, 1984). Chez les Palikur, Bonafousia angulata joue le même rôle avec quelques variantes d’utilisation. L’esprit tutélaire de l’arbre porte, ici aussi, le même nom que l’arbre lui-même, aβuki.
Deux tanins ellagiques ont été isolés des feuilles et écorces de tronc et sont actifs sur le virus de l’herpès (Corthout et ai, 1991). L’usage des feuilles et des écorces de tronc en infusion comme diurétique et antirhumatismal est répandu dans les Caraïbes et peut être relié à la présence, https://pharmagdd-info.com/ dans tout le genre Mangifera, de salycylate de méthyle (Longuefosse, 1995). En Afrique, feuilles et écorces de tronc, riches en tanins, sont employées comme antidiarrhéique ; cf. L’huile essentielle extraite des feuilles a une action dépressive sur le SNC (Garg et Kasera, 1984).
Famille Aristolochiaceae
Les saponines entrent dans la
composition de lessives, shampooings… L’information ici présentée s’adresse, à des fins pédagogiques, au grand public ainsi qu’aux professionnels de santé. Elle n’a pas la prétention de se substituer à quelque règle ou disposition légale que ce soit. TRAMIL n’est aucunement responsable pour l’utilisation qui pourrait être faite, dans le cadre d’une quelconque décision, action ou omission, de l’information contenue dans cette Pharmacopée.
La partie non glucidique de cette molécule est aussi l’indoxyle. Glycoalcaloïde qui existe dans
les extraits de racines des plants de tomate sauvage. Inhibe la croissance de différents champignons et bactéries.